Sophie Vitteaut
Le 07/01/2025
« Je veux mourir depuis que je suis toute petite », dit une patiente. Puis, les pleurs arrivent : « Mais en fait, j’ai trop peur de la mort, je suis hantée par la mort et j’en ai très peur aussi ». Ces paroles sont prononcées au cours d’une séance il y a quelque temps. Cette peur liée à la mort, confinant à l’obsession et à la fascination, s’apaise avec les associations libres énoncées sur le fauteuil de psychothérapie.
Les associations libres de pensées — règle fondamentale en psychothérapie avec psychanalyste ou en psychanalyse — permettent de remonter la chaîne signifiante et, de fil en aiguille, de revenir au nœud initial de la formation de l’obsession et ainsi de pouvoir dégonfler l’Imaginaire qui lui est associé. C’est en dégonflant l’Imaginaire propre au Moi que l’apaisement trouve de l’espace.
La peur de la mort — autrement nommée « angoisses de mort » ou « thanatophobie » — est un symptôme caractérisé par une crainte obsessionnelle de mourir qui peut sembler irrationnelle au premier abord. Cependant, lorsqu’est dépassé le tourment émotionnel qui lui est attaché — grâce à la technique freudienne de l’association libre — il est remarquable de voir que cette angoisse trouve un fondement dans la façon dont l’être a construit ce symptôme. Ainsi, avec ce travail, l’être est moins sous le joug de sa souffrance et peut s’inscrire autrement dans son existence, en se détournant de la voie du symptôme, voie qui le fait tant souffrir.
Alors, cette angoisse qui semblait irrationnelle — pensée qui nourrit davantage l’angoisse — trouve ce qui l’a causé dans l’histoire singulière et œdipienne de l’être. Avec l’appui d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, il est possible de travailler à dénouer les causes de ses souffrances mortifères afin de vivre autrement et mieux.
Si vous souffrez d’angoisses de mort et que vous souhaitez commencer un travail avec vous-même, vous pouvez me contacter au 06.21.36.83.89 ou prendre rendez-vous sur Doctolib.