Sophie Vitteaut

A Paris, le 02 janvier 2025

La dépression hivernale, ou dépression saisonnière, forme une sémiologie, qui bien que proche de la dépression, en est distincte car elle a la particularité de n’apparaître qu’entre les mois de novembre à mars.

Les signes cliniques et symptômes qui la caractérisent sont principalement :

• une sensation d’abattement,
• une grande fatigue,
• une perte d’intérêt et de motivation pour des activités qui d’ordinaire sont source de plaisir,
• des troubles du sommeil,
• une tristesse plus ou moins importante,
• des idées suicidaires, etc.

Cet état de déprime ou de dépression — selon la gravité — est mis en corrélation avec la saison de l’hiver et les changements qui lui sont propres :  le manque de lumière naturelle, le froid, la grisaille, la diminution des activités en extérieur.

Souvent, cet état de tristesse cyclique est le signal qui met en évidence une souffrance qui insiste et qui pourrait être parlée en psychothérapie ou en psychanalyse et dénouée pour trouver davantage d’apaisement.

La souffrance sous-jacente à la dépression hivernale, de par cette appellation, est banalisée puisque mise sous le tapis avec la pensée qu’elle « passera avec les beaux jours ». Laisser un mal-être se répéter n’est pas une solution pérenne. Il amplifie souvent avec le temps. Il se révèle être présent également à d’autres moments, ce qui est l’indicateur que le facteur hivernal n’est pas le seul et qu’il y a bien une cause plus inconsciente qui n’a pas encore été mise à jour. La psychanalyse et la psychothérapie aident à révéler cela.

Il n’est pas obligé de souffrir plusieurs mois de l’année. L’hiver — comme toute autre saison — peut être un moment agréable et procurer de la joie. Si vous souffrez de dépression, vous pouvez me contacter au 06.21.36.83.89 ou prendre rendez-vous sur doctolib.