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Faire son deuil dans un contexte de COVID-19

guérir sa culpabilité et son masochisme
Sophie Vitteaut

Sophie Vitteaut

Psycothérapeute

Diplômée en psychologie clinique à l’Université Paris 7, je vous reçois pour une psychothérapie ou une psychanalyse dans mon cabinet situé au 88 boulevard de Charonne dans le 20ème arrondissement de Paris.

Faire son deuil dans un contexte de COVID-19

Le deuil, du latin dolus, douleur, est un moment délicat de la vie et est souvent lié au décès d’une personne plus ou moins proche. Cet événement peut provoquer une souffrance et des émotions intenses qu’il est parfois difficile de gérer seul(e). Cela peut être de la tristesse, de la colère, de l’incompréhension, un sentiment d’impuissance, de la culpabilité pouvant mener à la dépression.

La notion de deuil est attribuée à un phénomène que l’on nomme communément : être en deuilfaire son deuil ou encore le travail de deuil. Dans le dictionnaire est écrit : « processus psychique par lequel une personne parvient à se détacher de la personne disparue, à donner du sens à cette perte. »1.

Faire l’expérience de la mort d’un être cher en temps ordinaires est difficile, c’est pourquoi sont mis en place : des enterrements, des cérémonies funéraires, des lieux pour se recueillir. Cela permet de mieux vivre cette perte en étant entouré de sa famille ou de ses amis pour ensuite faire son deuil et continuer à avancer.

La période de pandémie change la façon dont la mort de nos proches est habituellement ritualisée. Les rassemblements étant interdits du fait de l’épidémie de coronavirus, certaines personnes assistent aux funérailles de leur père, mère, ami, conjoint, grand parent par vidéo, à distance et parfois seul(e). D’autres n’ont pas pu être au chevet de leur proche malade et l’assister dans les derniers instants de sa vie du fait de la contagion de la maladie. Le temps des cérémonies est raccourci. Les patients qui décèdent des suites du coronavirus sont mis en bière très rapidement et ne peuvent pas être vus ni touchés par leurs familles. A cela peuvent s’ajouter des circonstances de décès traumatisantes, car brutales et inattendues.

Bien entendu, le deuil ne concerne pas uniquement la mort d’un proche, il peut apparaître dans de nombreuses situations comme une rupture amoureuse, un conflit amical, la perte d’un travail…

Comment vivre au mieux le deuil dans les circonstances actuelles ? Mettre des mots sur la souffrance est une voie pour commencer un travail de deuil et poursuivre son existence et ses projets avec plus de quiétude. Si vous êtes en souffrance vous pouvez me contacter pour prendre rendez-vous.

Sophie Vitteaut, Psychothérapeute, Paris 20e, le 15/02/21.

1 Petit Robert 2014.

Sophie Vitteaut

Sophie Vitteaut

Psycothérapeute

Diplômée en psychologie clinique à l’Université Paris 7, je vous reçois pour une psychothérapie ou une psychanalyse dans mon cabinet situé au 88 boulevard de Charonne dans le 20ème arrondissement de Paris.